N'TOMIKOROBOUGOU

Ce quartier est une création de la fin de la seconde guerre mondiale. Il fait partie des lotissements créés par le gouverneur Louveau. Selon les notables, le village à l’origine du quartier s’appelait Troukabougou car habités par une majorité d’animistes (trouka en bambara). Mais suite à l’arrivée de nombreux musulmans, son nom fut changé en N’tomikorobougou, qui vient de n’tomi; le tamarinier. les notables racontent en effet qu’il y avait un vieux et un grand tamarinier, à l’ombre duquel une vieille femme nommée Nansou vendait des galettes, près de sa case. Ce quartier fut loti sous le nom de N’tomikorobougou vers les années 1944-1945. Les premiers lots à usage d’habitation furent distribués en 1946.

Darsalam et N’tomikorobougou ne formaient à l’origine qu’un seul bloc, enserré entre le chemin de fer Dakar-Niger et la colline de Koulouba et se caractérisant par une série de garnisons militaires : camp de gendarmerie, camp des gardes, génie militaires, camp Digue ( du nom du commandant de génie Digue qui fut un des réalisateurs de la cité de Koulouba et qui fut plus tard le gouverneur par intérim du Soudan). Les chefs successifs sont : Youko Kassé (destitué par les notables du quartier), l’adjudant Mamadou Koné (décédé en 1968, il était né vers 1895 à N’tomikorobougou-même), El Hadj Mamadou Sidibé dit Ba Sidibé (1972-1993), El Hadj Ladji Sanogo (1994-12005) et Amadou Coulibaly depuis 2005.